Historique

L'Association "Foyer Saint Benoît Labre" a été fondé en 1936, à Rennes, pour venir en aide aux sans-abris et de les accueillir de jour comme de nuit, sans distinction de nationalité, de culture, d'opinion ou de religion. Elle s'inscrit dans les valeurs du catholicisme social d'entraide et de partage avec les plus pauvres, symbolisées par le choix de la référence à Saint Benoît Labre.

Créé au service des plus démunis à l'initiative de Mr Desbois, tertiaire franciscain et transporteur, touché de constater que des personnes sans-abris passaient la nuit dans ses camions pour se protéger du froid; le foyer initial était destiné uniquement aux hommes seuls. Il a fonctionné jusqu'aux années 1980 grâce à la participation d'autres tertiaires franciscains, de très nombreux bénévoles de tous horizons, et de fonds associatifs. Installée à l'origine dans un garage de la Ruelle aux Chevaux à Rennes, l'association n'a inauguré un premier établissement que 30 ans plus tard, rue du Bois Rondel.

Quelques grandes dates

De nos débuts à aujourd'hui

Benoit Labre, le saint vagabond

Benoît Labre est né en 1748 à Amettes, dans le nord de la France. Aîné de quinze enfants d’une famille de laboureurs, il désirait devenir moine. Malgré plusieurs tentatives, les portes des monastères lui restèrent fermées. Les moines n’en voulaient pas et lui dirent: « La Providence ne vous appelle pas dans notre communauté, suivez les inspirations de la grâce, Dieu vous veut ailleurs ». « Ailleurs », Benoît, l’entendit comme une règle de vie. « Ailleurs » ce fut la route, vécue, non comme errance, mais comme quête spirituelle et rencontre du cœur des hommes. Pèlerin perpétuel, il parcourut l’Europe en tous sens, avec sa besace, ses vêtements misérables et ses livres de prière. Il termina son chemin à Rome, priant d’église en église et logeant dans les ruines du Colisée. Il mourut le 16 avril 1783, à 35 ans. Tout de suite il fut vénéré comme un saint. L’Eglise le canonisa en 1881. La vie de Benoit Labre rappelle que la fragilité et la misère n’enlèvent pas aux hommes leur dignité et leur humanité. Il est le Saint patron des mendiants, des pèlerins, des sans domicile fixe et des exclus.